L’alimentation et les OGM

Le sigle OGM fait référence aux Organismes Génétiquement Modifiés. Il s’agit généralement d’aliments d’origine végétale ou animale, qui ont été modifiés grâce à des procédés scientifiques, pour leur donner des propriétés nouvelles. Il peut être question d’un meilleur rendement du blé, d’une meilleure résistance aux parasites ou simplement d’un goût plus percutant. Ces OGMS sont devenus, depuis plusieurs décennies, l’un des piliers de l’industrie agro-alimentaire.

Les OGM et l’alimentation en France
En France, le Ministère de l’Agriculture et de l’Environnement n’avait donné le feu vert que pour la consommation du maïs doux. Depuis lors, les OGM ont envahi de nombreux autres secteurs de l’industrie alimentaire. Qu’il s’agisse de saumon, de viande bovine, de blé, de tomates ou de divers autres légumes, les OGM semblent avoir le monopole des rayons de supermarchés.

À tel point que les produits portant la mention « bio » sont toujours moins nombreux que leurs contreparties génétiquement modifiées. En gros on peut dire qu’ils sont bien présents dans l’alimentation.

Situation des OGM en Europe et dans le monde
Il est permis de cultiver trois types de plantes génétiquement modifiées en Europe : deux variétés de maïs et une pomme de terre (Amflora, destinée juste à la transformation industrielle).

La culture des OGM gagne du terrain dans le monde, et atteignait en 2011 un taux de croissance de 8%. Les interdictions auxquelles ce type de culture fait face ne sont pas toujours en rapport avec des risques sanitaires. Ce type de culture est généralement strictement interdit sans dérogation possibles. Dans certains cas, les cultures potentielles dangereuses ne sont autorisées que pour servir à l’élevage, mais cela soulève d’autres problème. Mais parfois, il s’agit de juguler l’impact environnemental et le déséquilibre que de telles cultures peuvent avoir sur la biodiversité.